Durant l’épidémie du COVID-19, une idée un peu farfelue a circulé selon laquelle fumer du cannabis serait une protection et un remède contre le COVID-19. Est-ce un mythe ou une réalité ? À vrai dire, cette plante est connue depuis des siècles grâce à ses vertus thérapeutiques.
Il n’est donc pas étonnant que durant cette dure période, certains s’y soient accrochés. D’autres pensaient également que c’étaient des excuses afin d’en fumer, puisqu’il ne faut pas oublier que la consommation de cannabis est illégale. Alors, qu’en est-il vraiment ? C’est ce que nous allons essayer de voir ensemble dans cet article.
Bien comprendre le cannabis avant d’aller plus loin
Le cannabis est une plante connue depuis des siècles. Elle a été longtemps parmi les panoplies des guérisseurs traditionnels anciens, à la fois à des fins thérapeutiques et des fins récréatives. En effet, dans certaines tribus par exemple, la communication avec les esprits se faisait en étant en transe et on le devient en fumant du cannabis.
De nos jours, cette plante est considérée comme une drogue, ce qui est tout à fait normal. Cependant, l’opinion publique a énormément évolué ces dernières années, puisque les scientifiques ont découvert et développé ses vertus thérapeutiques.
Ils ont surtout réussi à mettre en évidence certaines molécules de la plante qui ont des bienfaits pour l’organisme, comme le CBD. Mais ces derniers ont aussi réussi à isoler la molécule qui rend stone et qui est psychoactive, le THC.
Ainsi, certaines molécules ont été déclarées légales. Le CBD, plus particulièrement, est connu pour ses bienfaits sur le corps. Anti-inflammatoire, antibactérien, antiépileptique, anxiolytique, etc., la liste est encore longue.
On retrouve aujourd’hui différents produits contenant du CBD, comme de l’huile, des friandises, de la pâtisserie, etc. Il est même possible de fumer du CBD. Si vous voulez en savoir plus sur les e-liquide CBD, https://www.cigarette-electronique.info est un site d’information sur la cigarette électronique et notamment sur l’e-liquide CBD.
Des acides du cannabis qui pourraient bloquer le virus
Des chercheurs canadiens ont réussi à mettre en évidence deux éléments qui seraient efficaces pour bloquer la prolifération du coronavirus à travers les cellules humaines.
Ce sont l’acide cannabigérolique, connu comme le CBG-A et l’acide cannabidiolique ou CBD-A. Ces deux acides pourraient agir directement sur la protéine de pointe du COVID-19. Ainsi, après la contraction de la maladie, la personne atteinte pourrait éventuellement, grâce à ces deux acides, empêcher qu’elle ne se développe.
Malheureusement, il n’y a pas eu confirmation de cette étude jusqu’à aujourd’hui, alors que la théorie a été publiée en début d’année 2022.
On ne peut donc confirmer à ce jour de ce qu’il en est vraiment. En plus, l’étude a été menée sur les variantes Alpha et Beta et aucune conformation n’a été publiée par rapport aux dernières variantes. L’information est ainsi à prendre avec des pincettes pour l’instant.
Le CBD, un anti-inflammatoire prouvé
L’inflammation est un mécanisme de défense naturelle de notre corps. Le cerveau demande cet état afin de faciliter la circulation des globules blancs à travers les tissus. Cependant, bien que ce mécanisme soit naturel et utile, il provoque des douleurs, de la fièvre et des situations inconfortables.
Dans la majorité des patients qui ont développé une forme grave de la maladie du COVID, on parle d’hyper inflammation. Ainsi, bien que les scientifiques ne l’aient pas réellement prouvé, il y a de fortes chances pour que le CBD puisse être d’un grand secours pour le traitement de la maladie.
Il est important de faire le rapprochement entre les différentes sortes de grippe et le COVID. Ce sont deux maladies bien distinctes, mais qui partagent les mêmes symptômes d’inflammation.
Pour la grippe, les scientifiques ont prouvé que cette molécule exerce ces effets immunomodulateurs en se fixant aux récepteurs CB1 et CB2 de notre système endocannabinoïde. Elle participe ainsi au processus de remodelage des voies respiratoires en cas de grippe. Il ne faut donc pas exclure les mêmes effets dans le cas du COVID-19.