À une ère où le prix du paquet de cigarettes est en constante augmentation, la cigarette électronique est une alternative fiable et économique. De la e-cig au puff, elle est de plus en plus appréciée par les consommateurs. Retour dans cet article sur son histoire et ses évolutions.
Petite histoire de la cigarette électronique
Conçue à la base en tant que dispositif de sevrage pour les personnes souhaitant en finir avec le tabac, ce gadget technologique apprécié pour ses multiples saveurs variées, est une alternative fiable à la cigarette classique. Il permet de fumer différents types de liquides aromatiques avec ou sans nicotine, par un procédé d’inhalation de vapeur sans combustion.
N’étant pas du tabac, l’e-cig ou le puff CBD ne contient pas de monoxyde de carbone ni de goudron.
Ces « vaporettes » sont rechargeables et peuvent être démontées facilement afin de nettoyer ou changer les accessoires qui les constituent. Ces pièces interchangeables sont au nombre de cinq, parmi lesquelles on trouve :
- Un clearomiseur générant la fumée.
- Un réservoir servant à verser le e-liquide à l’intérieur de la machine.
- Une batterie permettant sa charge.
- Un drip tip, l’embout sur lequel vous posez vos lèvres pour aspirer la vapeur.
- Une résistance.
Le Petit Vapoteur vous propose une gamme de tous ces accessoires facilement commandables sur son site internet. Le prix de ces appareils est très varié en raison des multiples possibilités et il y en a pour toutes les bourses.
Origine
Son concept est inventé par A.Gilbert en 1963, qui en dessine les croquis, et dépose en 1965 un brevet en vue d’une commercialisation. Malgré un intérêt manifeste d’entreprise travaillant dans l’industrie du tabac à l’égard de son invention, le projet innovateur en avance sur son temps ne verra finalement pas le jour.
Renaissance
Le projet tombe dans l’oubli pendant 4 décennies. Mais en 2003, Hon Lik, un pharmacien chinois accro au tabac et n’arrivant pas à arrêter de fumer malgré ses nombreux efforts, se penche alors sur la conception d’une cigarette électronique. Son modèle, qui sera le premier à être commercialisé, possède un système à ultrason, envoyant de la vapeur dans un liquide contenant de la nicotine.
En 2004, il fonde la société Dragonite International Ltd (Ruyan). D’abord vendu à Hong Kong, l’e-cig s’exporte rapidement dans toute la Chine, puis le monde entier en 2005. Devenu un business mondial générant des milliards de nos jours, la majorité des e-cigs sont toujours fabriquées en Chine, dans les régions de Shenzhen et Hong Kong.
Innovation technique
E-cig à vaporisation
Le dispositif à ultrason de Hon Lik laissera sa place en 2009 à une méthode de vaporisation chauffante nommée Electronic Nicotine Delivery System, inventée et brevetée par un autre citoyen chinois du nom de David Yunqiang Xiu. Ce procédé est toujours exploité de nos jours.
Le puff
Très en vogue dans l’univers de la vapote, le puff est privilégié par les jeunes adultes pour ses parfums insolites ou sucrés, ainsi que ses arômes tendres et suaves. Il propose des e-liquides originaux à base de senteurs de fruits, bonbons et autres fantaisies comme tiramisu ou crème brûlée, et bien plus encore.
Il a aussi recours à des essences plus classiques, comme le CBD, qui est en plein essor de popularité. Les choix sont nombreux et diffèrent en fonction des boutiques ou sites internet choisis.
L’e-cig France
L’e-cig arrive sur notre territoire en 2005, presque anonymement, et ne connaîtra son apogée qu’en 2010. Le puff est très récent et n’apparaîtra pas en France avant 2020. Aujourd’hui, on compte plus de 3200 boutiques sur l’hexagone et en 2021, ce marché lucratif a généré 910 millions. Ainsi, avec 2 millions de vapoteurs recensés et près de 15 millions de fumeurs, l’e-cig dispose d’un formidable potentiel d’accroissement.
DIY : est-ce possible pour les e-cig ?
DIY signifie littéralement « Do it Yourself ». C’est ainsi le principe de réaliser une cigarette électronique par soi-même en achetant ses propres composants, dont un e-liquide neutre sans arôme, un booster pouvant diluer ce liquide afin de sélectionner et doser le taux de nicotine qui sera intégré à votre mélange. Vous aurez aussi besoin d’outils vous permettant de fabriquer et stocker vos futures substances et leurs composants. Comme des fioles, des seringues, des kits de protection, etc.
S’il est possible de réaliser une e-cigarette DIY, cela est fortement déconseillé et dangereux. En effet, il s’agit d’objets électroniques demandant une bonne connaissance en électronique, ainsi qu’un travail long et minutieux.